Photos in Western Australia.
Yosemite National Park !
Le Yosemite National Park, l’un des trois premiers parcs nationaux les plus visités des USA avec, si je m’en souviens bien, environ 4millions de visiteurs par an… Alors avec 4millions de visiteurs par an, n’oubliez pas d’organiser votre visite ( pas comme nous !)


Pour commencer, une petite carte du parc. Dans la vallée se trouvent le plus gros du parc, un circuit reliant villages les uns les autres dans lesquels vous trouvez supérettes, bureau de poste, magasin de souvenirs, zones de camping, magasins de locations vélo, et les endroits d’où nous tenons les images les plus connues du Yosemite.
Après avoir réglé la question de « où dormir lorsqu’on ne peut pas faire de camping sauvage » et après avoir été très chanceux du genre « dingue ! un désistement d’emplacement de camping pour deux nuits alors que tout est réservé depuis au moins 6mois à l’avance! », nous avons sagement aménagés nos emplois du temps afin de profiter au maximum :
Des cascades d’eaux, un lac miroir (à sec l’été malheureusement…lol), des ballades dans cette grande vallée encaissée surmontée de grandes montagnes, le Half-Dome surplombant le tout, et plein d’animaux sauvages : deux petits oursons au loin jouant dans les grandes herbes, des cerfs et des biches trottinant accompagnés de leur petits, des milliards d’écureuils, un coucher de soleil contemplé depuis les hauteurs, des baignades dans la rivière, cette petite chapelle accueillant un mariage !, des nuits à surveiller un éventuel ours rodant autour du van lol, un grand bol d’air frais, et les joies du camping…

Bref, le Yosemite, c’était génial. J’adorerais pouvoir le visiter en hiver, couverts sous 30cm de neige !
En attendant, il y a encore de la route à faire. La prochaine étape, c’est le Grand Canyon, et pour y arriver, il faut descendre presque jusqu’à L.A par la Californian Highway 1, et rien que ça, c’est déjà pas du gateau… A nous les kilomètres !!
Vous connaissez cette vieille chanson ? « We’re gooinng to Saan Fraaaan-ciscoo… »
On reprend nos aventures sans plus attendre, et on met cap sur… la Californie !
1er septembre : San Francisco sous la nuit, un hotel sur la 9e avenue (pas l’une des meilleures apparemment) avec une pizzeria du tonnerre deux block plus loin où on se retrouve avec deux pizzas géantes à un prix tellement dérisoire…
Nous avons visite San Francisco pendant les 3jours qui suivirent : l’aquarium de la Bay situé sur l’Embarcadero, tous les Pier du port ré aménagés en streetmarket, ou coin shopping. Du Pier 39, on aperçoit une énorme colonie de lions de mer ayant élu domicile dans le port. Ca fait du bruit, et de l’animation, les touristes les adorent !

En priant pour que San Francisco soit libéré du seafog (sorte de brouillard de mer enveloppant la ville), vous apercevrez Alcatraz au loin, ou le Bay Bridge dans la direction d’Oakland, ou encore… le Golden Gate Bridge bien sur !

Nous avons flané dans le Little Italy, avons arrêté le temps sur Washington Square le temps de savourer une bonne glace à l’italienne et de contempler Saints Peter and Paul Church, imaginant Marylin Monroe se mariant quand elle n’était encore que Norma Jeane Baker en 1942.

San Francisco… Après tant de films et séries TV tournés dans cette ville, j’ai constaté que les images et l’idée que l’on s’en faisait collent à la réalité : c’est un endroit où il fait bon vivre, avec des boulevard chics étalant de belles maisons résidentielles, des quartiers typiques, une vraie identité, une ville avec du charisme… L’ancien tramway passant par Market Street, est une vraie antiquité, vraiment à l’ancienne. Ceci dit, il est toujours super emprunté puisqu’il passe par de grandes artères. Allez, 2dollars pour un ticket, et c’est parti pour un ptit tour de ville !
Au nord de San Fran, se trouve la ville de Sausalito , de beaux paysages donnant sur la baie, des petites marinas et leur bateaux de pêches, les vignobles aussi, et Muir Woods, une fôret ancree au fond d’une vallee avec des « red woods » juste immenses ! Exactement ce qu’il faut pour faire le plein de nature 🙂

Le dernier jour, après une longue ballade sur Beach Street où les boutiques de souvenirs se disputent les clients, nous avions rendez-vous à l’agence Escape Camper… pour prendre possession d’un van et enfin rouler ces quelques 8000km partagé entre Californie et Arizona.
1ere étape de ce road-trip américain ? Yosemite National Park. Let’s go !
Histoire que vous sachiez où je vous emmène dans mon voyage, allez checker ZI map !
Aloha ! (ou bonjour en hawaiien)
Hawaii ! Nous y sommes !
Sachez quand même que nous avons failli ne pas y arriver ! Haha
Je reviens à ce 24août à Nadi, capitale des Fidji, à ce moment précis où nous devions enregistrer nos bagages à l’aéroport, mentalement prêt à 100% à s’envoler pour Waikiki…
« Bula ! Passeports s’il vous plaît ? Oui, d’accord…Parfait… Vous avez vos billets retours également s’il vous plait ? »
« Pardon ? Euh.. non… Nous on revient pas aux Fidji madame … ? »
« Ah ! Et bien un billet attestant votre sortie du territoire américain peut-être… ? »
« Mmmmmmh, non plus ?! »
Pour quelqu’un qui a étudié dans le tourisme c’est loupé loool. Oui, quand on va aux Etats-Unis, non seulement il faut demander une attestation d’autorisation d’entrée sur le territoire (ESTA) mais il faut avoir acheté au préalable son billet retour sinon, on embarque pas sur l’avion !
Pour résumé, nous avons eu 2heures pour programmer 1mois de vacances, grâce à l’accès internet de l’aéroport et malgré les déceptions et grogneries de certains voyageurs qui auraient aimé, sans doute, consulter leur mail…
10mn avant la fermeture du comptoir d’enregistrement, le mois de vacances était bouclé, les billets d’avion réservés, les bagages en soute, et nous : en train de courir . Maintenant, place a une grosse nuit de dodo avant d’arriver au petit matin à Honolulu, avec un passage en prime sur les îles des Samoa vers 0h.
7h05 am. Arrivés ! Yaaaaaaay ! Même après une nuit extrêmement courte due aux va-et-vients des hotesses pour secourir une dame âgée derrière moi en plein malaise, j’ai le smile, et suis vraiment contente d’être là. Alors sayé ! Les USA hay !
Ouais, ben, pas de sourires, aimables comme une porte de prison, un mec qui se prend pour Superman avec un accent de Iron Man pour secourir la vieille (j’ai encore des fous rires rien qu’en y pensant. Demandez-moi de l’imiter la prochaine fois que vous me voyez, vous allez tomber par terre !), une escorte de flics à la descente de l’avion jusqu’aux douanes : même pas droit d’aller faire pipi en chemin…Lynden aura voulu essayer et ça a donné ça : « WHYYY IS THIS DOOR OPENED !!!! SHUUT- THIS- DOOR ! SHUUUUT- THIS-DOOOOOOOR ! » En vrai, ça donne des voix dans un haut-parleur qui crient, des flics qui courraient partout, vous voyez le scénario !) Le squetch parfait.
Le plus marrant, et maintenant, c’est de moi que vous rirez, c’est quand arrivé à l’hotel à Waikiki, la réceptionniste nous a dit qu’elle ne trouvait aucune chambre à mon nom. Là, j’ai arrêté de rigoler. Jusqu’à ce qu’elle nous dise que effectivement, j’avais bien réservé pour le 25aoüt comme je le voulais. C’était bien tenté, mais ce jour-là, à Waikiki, nous étions le 24août, contre toute attente, et ayant quitté les Fidji le 24aout au soir, il m’a fallu du temps pour comprendre le comment du pourquoi…
C’est à cause de cette maudite ligne de retour en arrière dans le temps…
Bref, retour dans le temps, retour au 24aout, gain d’une journée dans ma vie, j’aurais vécu l’année 2012 avec 366jours et non 365. J’ai quand même pris le temps de m’assurer auprès de la réceptionniste que nous n’avions pas été les seuls touristes à faire ce genre d’erreur.
Comment aborder cette semaine hawaiienne d’un bon pied ? Waikiki. C’est génial. Ca vit, ça grouille de monde, avec une clientèle touristique jap’ à 95%, et bien sûr, plein de resto japonais : un régal ! Un soleil éclatant pendant les quelques jours passés sur Waikiki Beach. Des journées shopping, des journées glandages, un tableau acheté dans une galerie d’art sur Waikiki Beach, du bon temps. Lynden, de son côté, a sorti la planche de surf. Après tout, il aurait été bien fou de ne pas y mettre un pied : vous avez déjà vu Waikiki sans une planche de surf dans l’eau ? De quoi irriter la statut du Duke, dieu du surf !

Puis nous avons pris possession d’un van pour conduire sur toute l’île d’Oahu avec la ferme intention de road-triper… Pour votre information, et cela surement du à l’époque hippie, il est interdit de camper à Hawaii, à moins d’avoir un permis de camping, et ce, de dormir dans une tente. Très frustrant. Finalement, on aura loué une chambre dans une auberge de backpackers à North Shore (le coin des surfers par excellence et connu dans le monde entier), autrefois demeure d’un feu surfer hawaiien renommé, ne me demandez pas qui… (Lynden vous dira !) Il a beaucoup plut à ce moment-là, et ne pouvions pas vraiment nager, ou snorkeler. Nous sommes allés visiter une grande exposition sur les cultures polynésiennes. Fidji, Vanuatu, Samoa, Polynésie française, Aotearoa (lenom Maori de la Nouvelle-Zélande) étaient représentés avec leur coutumes, traditions, villages reconstruits, spectacles, chants. Dernier jour : Pear Harbor et le mémorial de l’USS Arizona dont l’épave se trouve toujours au fond de la baie. A voir !

Quelques images d’Hawaii, sous les nuages pour beaucoup…
Fijian time !
Le 2 octobre dernier, je suis descendue de mon vol, impatiente de récupérer mes valises, impatiente d’entendre parler français partout autour de moi et surtout, impatiente de pouvoir parler français avec tout le monde.
Mes premiers mots sur le territoire français ? « Non !! Je vous ai dit que je ne cherchais pas de taxi ! »
Mon premier « repas » sur le territoire français ? Un pain au chocolat acheté à l’aéroport… Puis un éclair au chocolat à la gare Austerlitz à Paris, j’avoue ! « Attends, attends…Quoi ???! On comprend plus Estelle. T’es en France ? Vraiment revenue ? »
Oui oui, revenue depuis plus d’un mois sur mon bon vieux continent européen et vais y rester encore quelques semaines. « Mais ton dernier post date des îles Fidji il y a trois mois, et après tout le monde a perdu ta trace. Bah dis-nous ! T’étais où ? T’as fait quoi ??»
« Il y a trois mois, après mon dernier post… Où j’étais et ce que je faisais…»
[ flashback ]

« Ok ! Donc on doit t’imaginer les doigts de pieds en éventail dans ton hammac ? «
Mmmh… Oui. C’est à peu près ça.
Mais non, allez. Il y a trois, après mon dernier post…. Lynden et moi nous apprêtions à quitter Maui Palms aux Fiji et sa formidable équipe que Christine&Wayne, Vera et Tony forment. (Tellement de choses à dire sur eux !). Des embrassades, des photos souvenirs, des adresses mail et facebook échangées, des aurevoirs et non des adieux parce qu’il y a ce sentiment général qu’on se reverra très bientôt. Ces personnes rencontrées à Maui Palms, c’est le genre de rencontres qui ne s’oublient pas. Cette formidable semaine passée dans ce petit resort convivial aux 4villas exclusives sur le front de plage de la Coral Coast nous avait laissés rêveurs pour la suite de nos aventures fidjiennes, à un point vous n’avez pas idée…

Après avoir parcourue toute la Coral Coast jusqu’à Suva en voiture, effectivement, notre séjour prenait des airs d’aventure. Pour ma part, ce voyage en ferry à destination de Taveuni Island l’a vraiment été dans le sens où j’ai passé 18h de voyage malade et confinée dans ma cabine, et n’ai rien vu de toutes ces îles traversées, ni d’éventuels dauphins ou autres… Heureusement Lynden était là pour me raconter comment c’était, « dehors ».
Aaaah ! Taveuni Island, je n’ai jamais été aussi contente de voir cette île (en faite de voir la terre ferme) après ces innombrables heures de mer et une escale sur l’ile de Vanua Levu. Taveuni Island est différente de Viti Levu : moins moderne, plus rustique, plus entretenue tout en laissant le côté sauvage ressortir. Le staff de l’hotel vient nous réceptionner à l’arrivée et nous transporte à Tuvununu Lodge, une auberge de jeunesse nous servant de halte temporaire avant de reprendre la route et nous faire traverser la baie en bateau moteur pour rejoindre Maqai beach à Qamea Island…

Maqai Beach à Qamea Island. Un resort niché entre 200m de plage au sable blanc et la jungle luxuriante. Notre hébergement ? Des tentes en toiles et armatures de fer avec un decky maintenant la tente en hauteur et non à même le sol. Si nous étions vraiment dans la forêt vierge, comme des naufragés sur une île abandonnée ? Honnêtement, nous étions une dizaine de personnes, assez pour faire le remake de la série Lost (nous avons appris quelques jours plus tard qu’il y avait un village de l’autre côté de l’île). Ce fut une semaine loin de la civilisation, à manger la cuisine locale d’ailleurs excellente à base de fruits tropicaux, manioc, poulet, poisson (je suis sûre que j’ai du perdre au moins 3kg en 1semaine tellement c’était sain) et à découvrir le sport local : ne rien faire. C’était un peu chiant au bout d’un moment. Surtout quand on a le dos du pied bien brulé par le caoutchouc des palmes de snorkeling datant de la semaine passée. Interdite de mer sinon à moi les infections tropicales. J’étais pas très tentée… Surtout quand j’ai vu ce que ça donnait sur Lynden encore deux semaines après (C’était pas très joli ce gros orteil de pied bien rouge …) Alors à Maquai beach, on a laissé le temps nous porter…

…et avons essayé d’échapper aux soirées kava. Du moins Lynden a réussi mais moi j’ai du faire un passage obligé.
Le kava ? Qu’est-ce que c’est ? Alors là, je vais bien me marrer à vous l’expliquer. C’est leur boisson pour sociabiliser et qui à des effets disons… très endormants, qui ralentit votre organisme. Attendez… voilà, cliquez ici, c’est très bien résumé.
C’est d’abord une tradition : on apporte des sachets de kava acheté au marché lorsqu’on se rend au village voisin afin de le partager avec le chef de clan et ses proches, tous assis sur des lattes. On boit des bols « low tide » (marée basse = petite quantité) ou « high tide » (marée haute=grosse quantité). Vous voulez embêter votre mate ? Demandez au chef de remplir le bol high tide destiné à votre pote. Parce qu’entre nous, le kava, c’est pas super bon (voir pas du tout lol) et les Fidjiens eux-même le reconnaissent. Le problème : c’est qu’ils peuvent en boire n’importe quand dans la journée, et plus seulement lors de rencontres entre villages voisins. A Maqai Beach, ça faisait la fête tous les soirs et qu’est-ce qu’ils buvaient ? DU KAVA ! A Suva quand nous sommes allés au bureau de la Goundar Shipping Services acheter nos tickets(compagnie maritime indienne du ferry Lomaiviti Princess pour aller à Taveuni Island), je me rappelle de ce secrétaire fixant son collègue la bouche béante, et ses petits yeux (très petits), complètement dans le coltar. J’ai vite compris quand son collègue est venu lui remplir le bol high tide de kava sur son bureau… (D’ailleurs c’était razia générale pour tous) C’est un fait, les fidjiens sont « très détendus ». « La minute fidjienne » n’est donc pas un mythe. Un conseil : ne soyez jamais trop pressés quand vous voyagez dans les îles du Pacifique 😉 Enfin, si vous y êtes, vous êtes surement en vacances donc avec du temps devant vous… Mais allez-y mollo, on s’habitue très vite 😉
Nos deux semaines fidjiennes s’achèvent. Temps de repartir à l’aéroport de Nandi… mais cette fois on prend l’avion hein !!?

Profitez bien des photos des Fiji, et au prochain post, pour la deuxième étape de notre voyage. Vinaka (merci en fijien) et moce (aurevoir) Fijies Islands…. et… ALOHA HAWAII !
Un coucou rapide des îles Fiji !
Un petit coucou !
Eh oui, bien arrives aux Fiji il y a quelques jours, sous la pluie ! Mais le soleil arrive toujours a percer, voici donc quelques images de l’endroit ou nous crechons pour cette semaine : Maui Bay, sur la Coral COast de l’ile principale.
Snorkeling, kayak, ballades, photos, piscine, ou dodo. La belle vie.
Biensur pour ne pas gacher le reve, je n’ai pas mis de photos de notre troisieme roomate dont j’ai fait la connaissance cette aprem, jme suis dit qu’elle allait vous effrayer. C’est Madame l’Araignee Plus Grande Que Ma Main…. Mais j’ai demander a ce qu’on ne la tue pas puisqu’elle ne nous a rien fait de mal (ca m’empeche pas de regarder toutes les cinq minutes pour verifier qu’elle ait pas bouge…) Bref, a bientot pour de nouvelles photo 😉
Mes derniers jours a Mulga Rocks Camp
Il y a six mois, je vous annoncais que j’etais engagee par EAMA, Energy and Minerals Australia, en tant que fieldie. Dans quelques jours, je finis mon contrat et m’en vais pour un tres long voyage en la compagnie de Lynden…
Mais revenons a EAMA. Revenons sur ces six mois en arriere. Revenons sur cette experience qui sera, surement, l’une des plus inoubliables…..
EAMA est une compagnie detenant un gros potentiel d’uranium par la lease de Mulga rocks camp qu’elle detient depuis quelques annees. Mulga Rocks Camp a ete decouvert en 1979 par une compagnie japonaise. Le cours de l’uranium s’effondrant dans les annees 90’s, les Jap’ abandonnent cette rente, laissant la voie libre jusqu’a ce qu’EAMA la reprenne.
Je ne vous ai que tres peu decrit en quoi consistait mon job. Alors pour faire simple : un fieldie est avant tout la pour aider les geologistes.
Je suis arrivee en fevrier alors qu’un programme de forage etait en cours. Il s’agit ici d’exploration, on ne fait qu’y forer des trous de maximum 100m de profondeurs, jusqu’a atteindre le « basement » (la, j’ai pas de traduction en francais, jsuis desolee). C’est avant le basement que vous trouvez le « lignite », un « soil » noir, qui contient en grande quantite de l’uranium.
Ma principale mission : analyser les echantillons de ces forages releves par mes autres collegues fieldies, grace a un outil appele Niton. Ca ressemble a un pistolet, mobile et portable, emettant des rayons x pour mettre en evidences l’uranium, mais pas seulement, il peut detecter toute sorte d’autres mineraux, metaux, comme l’or…. Ce fut ma principale mission, mais on m’a mobilise sur de nombreux autres projets pendant ces six mois comme relever les echantillons venant directement des forages dans le bush, assurer un peu de maintenance du camp, photographier les chiptrays de chaque hole fores depuis ces 4dernieres annees, faire de la maintenance de vehicule (verifier les niveaux, nettoyer les vehicules), retrouver des anciens terrains de prospection et zones de forage perdus et noyes sous le bush…
Pendant six mois, en moyenne 3semaines par mois, j’ai vecu dans ce camp a 314km a l’est de kalgoorlie qui est la plus grande ville et la seule proche du camp. Tout le reste qui nous separe n’est que du bush, et toute la faune qui va avec : kangooroo, emeus, dromadaires, dingos, chats sauvages, perroquets et oiseaux exotiques, plein de petites betes comme le thorny devil ou des goanna, plein de serpents, et plein d’araignees… Ce n’est pas aussi dangereux que certains endroits dans le monde, comme le Canada ou les Etats-Unis dont la faune peut-etre tres dangereuse si vous etes tout seul et que vous vous retrouvez nez a nez avec un ours brun, ou un puma. Mais tout de meme, on sent que la nature exerce pleinement ces droits ici, la chaleur en ete ou le froid en hiver ne sont pas vos amis, et on peut y faire parfois des rencontres moins sympa (comme un brown snake au coin du camp…) et nous ne sommes en aucun point invincibles et maitres de ces lieux. Du moins, tel est mon ressenti. Un sentiment d’excitation. Voila, c’est ca.
Chaque soir, le paysage est different, chaque soir le ciel est different, chaque soir un feu de camp brule au milieu des dongas (habitations type mobil-home/pre-fabriques) dans lesquelles nous vivons), chaque soir nous sommes impatients de connaitre le menu du diner conconcte par Lynden…
J’ai eu plein de « moments » sur ce camp. Un « moment » ? Comment je peux vous expliquer ce que j’appelle un « moment » ? Je crois que c’est tout simplement un instant ou je realise que l’experience que je vis, l’endroit ou je vis, et ce que je vois au quotidien, est fabuleux, sort de l’ordinaire, pour dire que c’est meme, extraordinaire. C’est une prise de conscience. Et je dois avouer qu’a ces moments-la, l’emotion monte et vous pique les yeux. Mais ca fait du bien, et j’ai adore ces instants. Je n’en dirai pas plus, il y a des choses que je ne peux pas partager, et que je ne veux pas. Ces moments sont a moi… 🙂
Des photos en vrac, de Mulga Rocks et ses travailleurs !
Kalbarri, Kalbarri….
Kalbarri, Western Australia.
Enieme semaine de break. Alors, on va où cette fois ?? Les enfants, on change de cap, et on change de saison ! Direction l’été… et les gros pulls au placard ! Vive Kalbarri !
On aura quand meme gagne entre 5 et 7degres de plus dans la journee. Sachant que l’hiver en WA sera toujours meilleurs qu’un hiver francais… Il nous aura fallu parcourrir 1100km a l’aller et 1100km au retour en voiture de Kalgoorlie-Perth. Ca fait une trotte.

Nous passons dans « la grande ville de Geraldton » (j’exagere toujours un peu 😉 ) dont les alentours sont très beaux, avec de très grandes prairies verdoyantes et vallonnées, et vue sur l’océan a quelques kilomètres. Nous sommes arrives en fin de journée quelques heures avant le coucher du soleil. Le temps pour Lynden de passer un coup de fil a un ami vivant sur Geraldton même et je me trouvais 1heure après sur la plage les regardant surfer, puis regardant le soleil et ses rayons se coucher sur les vagues au loin. Un coucher de soleil sur l’océan, comme ça faisait longtemps !
C’est avec les yeux cernes que nous repartons le lendemain matin. Un conseil, évitez les caravan park en bord de route fréquentées par les gros camions… Bref, malgre notre fatigue, la route était vraiment sympa. Aux abord de Kalbarri a une centaine de kilometres, vous pouvez y apercevoir le célèbre Pink Lake. Ce n’est pas une blague, c’est un lac rose. Et c’était vraiment rose. La couleur resulte de l’effet d’une bacterie deja dans l’eau. Mais c’était vraiment rose quoi, c’est dingue… !

Kalbarri, c’est une petite ville où sentait bon l’été, les vacances scolaires, la crème solaire, les coup de soleil, les glaces au chocolat. A Kalbarri, les restaurants sont pleins, les fish’n’chips débordent de commandes, les enfants jouent dans le parc public a cote du pub pendant que les parents dégustent une bonne biere fraiche entre amis. A Kalbarri, il y a un surf spot qui s’appelle Jake Point et est the place to be pour les surfer. Les jours de houle, la vague est carrement impressionnante, dementielles, dangereuses, et se casse sur le reef juste a cote des surfers…

A Kalbarri, on peut faire du canoe kayak –et dans un canoe kayak rouge si on en a un comme Lindo- sur la Murchison River qui se jette directement dans l’océan. A Kalbarri, les falaises rouges offrent de magnifiques opportunités de photos au coucher du soleil. A Kalbarri National Park, ne manquez surtout pas de vous faire photographier devant la « Nature’s Window » avec en paysage les gorges rouges de la Murchison River. A Bremer Bay lors de mon dernier stint j’ai vu des dauphins surfer la vague– à Kalbarri, j’ai observé tous les jours du haut de la falaise des baleines tellement proches de la cote au point d’entendre leur echo recrachant le nuage d’eau au dessus de leur tête. Kalbarri, c’était vraiment ma semaine de vacances, un moment relaxant, un moment en tete-a-tete avec mon homme, attendu et nécessaire et où j’ai dépensé de l’argent, beaucoup d’argent… Et c’était TROP BIE N !

J’ai de plus, acheter un nouveau digital SLR, un Canon ! Une petite merveille. Le seul hic, c’est qu’il faut vraiment que j’apprenne a l’utiliser dans les trois semaines à venir. Pourquoi ?? PARCE QUE LE 9 AOUT, JE PARS ME DORER LA PILLULE AUX FIJI PENDANTS DEUX SEMAINES ! Et continuerai à me la dorer durant les trois mois suivants, dans ce trip overseas que j’entreprends avec Lynden. A nous les iles du Pacifique, les cointrées lointaines ! Et à vous là-bas en France, je vous dis à très bientôt, et vous serre fort contre mon cœur en attendant de voir arriver les premiers jours de novembre…………
Bien à vous, toujours.
E.
Retour éclair à Bremer Bay
Lynden et moi avons décidé de retourner a l’endroit ou nous nous étions arrêté lors de notre précédent break : Esperance.
Hélas, nos plans de road trip ont été un peu change en raison de mes problèmes de dos, et surtout du temps. Donc pas de road trip; juste une petite semaine de vacances a flâner, sans stress, sans trop de route. La tempête qui s’est abattue sur le sud du pays nous a un peu forcé a rester a Esperance deux jours, puis nous avons pris la route pour faire du camping (en priant très fort que l’eau s’arrête) à….. BREMER BAY ! taaa daaa…
Me voila donc de retour pour quelques jours, impatiente de montrer ce petit coin de paradis a Lynden. Effectivement, ce petit paradis terrestre regorge d’endroits ou surfer, avec, ma foi, de bonnes vagues !Nous avons, pour une foi, décider de séjourner dans un camping, et oublier le camping sauvage. Mesdames et messieurs, camping 4etoiles ! Oui, y avait des douches et des toilettes … (la blague) Nan mais vraiment, une douche bien chaude a la fin de la journée, c’était plus que nécessaire avec ce froid de canard et le temps humide !
Au menu…Ballades sur de nouvelles plages, des nouvelles randonnées, des sessions photos, une petite aprem en 4WD a la découverte hors des sentiers battus… Et…. Eeet…….. DES DAUPHINS !!!!!!!!!!!!!! Ainsi donc, vous allez voir mes touts premiers dauphins en Australie..
Allez ! Le tout en image !
La Great Australian Bight
Enfin, mon break avec Lynden ! Lynden et moi l’attendions depuis au moins un mois et demi. Notre semaine a tous les deux, loin de tout, loin du travail… Quand deux personnes ont une passion commune pour la photo, les grands espaces, l’aventure, le voyage, elles ne peuvent etre que sur la meme longueur d’onde ! Et ca a été le cas… Une grande aventure en 4WD avec beaucoup d’adrénaline parfois !
Lynden m’a montre tous ses endroits preferes qu’il a mis presque un an a découvrir dans la région de la Great Australian Bight.

ACT I
Ou comment bien commencer un road trip.
8h de route pour atteindre Toolina. On passe par la plus « grande route droite d’australie sur 90miles » avec un endroit appele Balladonia (ce que je croyais etre une ville, puisque c’est marque sur la carte, n’etait en faite qu’une roadhouse!). Puis on quitte la highway pour ce que je croyais etre un « parking » afin d’y passer la nuit (je pigeais rien du tout au trajet, j’avoue). Mais rien de tout ca. Un petit chemin se trouvait tout derriere et nous voila en train de rouler sur un chemin de sable et de pierre, ballotes a droite a gauche shootant les branches des arbres, a la recherche du bon endroit « pour passer la nuit » jusqu’a ce que Lynden me dise que la route allait etre cahoteuse pendant les 3prochaines heures… « Ah d’accord, j’suis pas prete de dormir »… Et il etait 22.30.
6h du matin a Toolina, je me suis reveillee dans la cabine du van. Surprise de taille.
Finalement, la route de la veille valait vraiment le coup. Seuls sur des falaises dans un des coins les plus isoles d’Australie. C’est le pied. Au programme de nos deux premiers jours : chillaxing, photos au lever du soleil, promenades… Jusqu’à ce qu’on lève l’ancre, cap sur Point Culver. Autant vous dire, toute la route, je me suis crue en safari, le paysage etait assez similaire.

ACT II
Ou apprendre a desembourber une voiture et changer un pneu.
Point Culver, comment décrire ce lieu… Je vais le décrire avec des émotions, des couleurs et tout ce qui me passe par la tete : des cris de joie, de l’excitation, un paysage du haut d’une falaise, des montagnes de sables blanc comme neige, un 4WD roulant sur la plage avec un canoe kayak rouge sur le toit, un pneu crevé, et une voiture embourbée, l’endroit ou la falaise abrupte s’arrete soudainement pour laisser place a une plage de reves, isolation totale…

Apres 1h de galère a changer un pneu crevé et désembourber la voiture du sable, on trouve abri a l’interieur d’une dune. Bbq, saussages, salad, et nous voila en train de manger a la lampe torche tout en contemplant la voie lactée au dessus de l’océan ! Le lendemain matin fut plutot busy, petite promenade sur la plage, photos, breakfast, et on remballe tout le van. Une très longue journée de route nous attend pour atteindre East Rock, presque 7h, pour si peu de kilomètres, c’est rageant, j’y serai bien restée plus longtemps… Surtout quand on met 2h a sortir de la plage parce qu’on s’est embourbe deux fois de plus dans les dunes juste avant…

NB : Jour 3 et pas de douche depuis 4jours que nous avons quitte Kalgoorlie, ca commence à sentir…
ACT III
Ou le debut des plages paradisiaques

Vu les chemins empruntes, la vitesse moyenne de 40km/h, j’ai vite compris pourquoi on mettait tant de temps a atteindre nos destinations. Il n’empeche que cette journée, fatiguante soit-elle, je l’ai vraiment appreciée. Volant dans les mains, j’ai conduit tout-terrain, et ai vu de multiples paysages : des lacs de sel, des dunes de sable, des prairies jusqu’à l’horizon. Le parc national nous a offert l’un des plus merveilleux couchers de soleil nuageux et sur ce chemin au milieu de nulle part, nous avons croise ces deux mecs d’Esperance faisant 7h de route pour aller pecher a l’endroit d’ou nous venions (ils sont fous ces australiens mdr…) » g’day mate ! yep ! you see ? all these fishing lines ? yep, we gonna fish mate ! yep ! all the week end mate ! yep ! » ( fou rires avec Lynden…).

A East Rock, derriere la plage, le petit bush cree de petites alcoves, de petits abris sous les arbres ou poser le van. Je me suis reveillee dans ce petit endroit cosy avec un passage menant direct a l’ocean. Bon, il y avait une plage avant bien sur… Une splendide plage, encore une.

ACT IV
Ou la journee d’adrenaline.
Au programme : on prend notre temps. Nous avons traverse East Rock Bay, West Rock Bay, Alexander Bay. Nous avons roule sur de grandes plages de sables puis des rochers, puis des dunes de sables, puis des rochers puis encore des dunes de sables… Sauf a ce moment la de l’apres-midi sur le sommet de la colline (pas tout a fait, on y etait presque en faite), c’etait du sable ET des rochers. Un passage tres etroit, inaccessible selon mon opinion, pour une voiture, meme un 4WD. 40mn a bouger les rochers, les fixer dans le sable pour faire des appuis aux roues du 4WD, en esperant que le bas de la voiture ne rippe pas avec les rochers. Lynden, il l’a fait et c’etait assez impressionant !… Surtout quand il a leve cet enorme pierre avec le bas de la caisse. La, j’etais verte.
Allez, on continue notre petite route…
ACT V
OU Victoria Harbour (Je me demande toujours ou est le « harbour » sur cette plage?)
Aaahh…(soupir)… Victoria Harbour et ses couchers de soleil, Victoria Harbour et la voie

lactée, Victoria Harbour et… Tellement de choses ! Toutes les conditions étaient réunies pour faire de cet endroit notre lieu de glandouillage pendant deux jours : belles plages, beaux rochers, bel horizon fait de silhouettes de montagnes, grottes et caves dans les rochers, kayak autour des petites iles, bon terrain improvise de golf, jolies vagues pour monsieur Lindo le surfer, et pour moi, un très joli surfer a photographier du haut des rochers… :p


ACT VI
Ou le debut de la fin, malheureusement.
Adieu Victoria Harbour, bonjour Cape Le Grand National Park ! Situe a 20minutes d’Esperance, ce nationak Park vaut le coup d’etre vu ! De Victoria Harbour, je voyais des silhouettes de montagnes de l’autre cote de la bay. Ces montagnes sont celles du national Park, une chaine de gros rocher-montagne posee dans le bush, polie par la pluie etc… Je ne peux malheureusement pas vous expliquer comment se sont crees ces peak, non, j’ai pas trop suivi les explications de Lynden (trop techniques en anglais lol). Nous avons donc escalade le Frenchman Peak en mon honneur (262 M) mais avons renonce en voyant le temps se degrader. La ballade dans le parc a fini en voiture, puis direction l’hotel reservee a Esperance, derniere destination de cette fabuleuse semaine, pour enfin prendre une bonne douche, apres 5jours ! Finally !

ACT VII
Ou la fin de la fin.
J’avais tellement entendu parler d’Esperance comme une jolie ville que je me rejouissais d’y aller. Quelle fut ma surprise de decouvrir deux rues principales perpendiculaires, et voila, le centre ville, « done » (En meme temps, une ville pommee comme Esperance et comme toute les autres, on peut pas attendre plus, c’est l’Australie quoi…). En faite, c’est pas la ville qui est jolie, ce sont les alentours ! Voici mon conseil si vous etes a Esperance, prenez la direction de la « Great Ocean Drive », une superbe route longeant tout le littoral…


Le road-trip s’achève… Direction Kalgoorlie avant de reprendre la route pour le camp de Mulga Rock camp, toujours avec le canoe kayak rouge sur le toit de Buddy, au milieu du désert, et tous ces gens qui nous interpellaient par la two-way radio » Hey mate ! Tu vas ou avec ton canoe, y a que des lacs de sels vide par ici ! «
Picture Gallery, enjoy….
Toujours a Mulga
Tout va bien, meme tres bien. Les dernieres nouvelles : je resterai fieldie jusqu’en aout, et partirai ensuite vers de nouveaux horizons, en Australie ou ailleurs… De plus, j’ai pris la decision de renouveler mon visa WH pour une seconde annee ici ! Reste plus qu’a plannifier !
J’ai passe mon dernier break sur Perth ou j’ai retrouve des amisde Paris, fraichement arrives en Australie et a Perth avec leur visa WH en poche. Semaine delirante, de remue-menage et d’emotions, c’etait assez marrant de les voir decouvrir le quotidien en backpacker hostel… J’en ai profite pour les emmener dans mes endroits preferes de Perth : mon « restaurant indien gratuit » tres bon ( pas vraiment gratuit, mais tu payes ce que tu veux : 2,5 ou 10bucks, it’s up to you! ) et King’s Park by night, j’etais obligee…

L’hiver arrive tout doucement sur Mulga Rock, on remet les pulls des le matin, mais on continue a bronzer en journee, la class ! Je viens de passer mes deux derniers swing a bosser a l’exterieur toute la journee dans le bush. 4semaines qui m’ont vraiment plus, et ou le sourire et la bonne humeur ne m’ont pas quitte d’une semelle. Des journees rythmees, des balades en 4WD en veux-tu en voila, des fou rires entres collegues, des morning meeting, des soirees au coin du feu et… et… des photos. Plein de photos. Des ciels australiens juste magnifiques, avec des tempetes, ou plein de rayons de soleil. Des couchers de soleil sur un salt lake, ou juste une image de nos pause break au call point sur la route pour rejoindre le camp. Un peu de tout en faite. Des fotos, pour vous montrer ou je vis, et que vous compreniez a quel point j’aime cet endroit !
Du nouveau a paraitres tres prochainement, je suis sur le point de partir en road trip avec Lynden (mon collegue de boulot) pour notre break en commun. Cap Great Australian Bite dans le sud, et longerons toute la cote… Can’t wait !
Enjoy.